Ces commerçants qui surfent sur internet

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Bonjour

Castres. Ces commerçants qui surfent sur internet
Vendre des produits sur internet : une stratégie qui
fonctionne pour ces Castrais qui ont ainsi géré la crise
sans encombre.
Isabelle n'est pas peu fière d eposer dans saboutique,
ouverte depuis le 7 février!
Isabelle n'est pas peu fière d eposer dans saboutique,
ouverte depuis le 7 février!
Isabelle n'est pas peu fière d eposer dans saboutique,
ouverte depuis le 7 février!

Leurs petites entreprises ne connaissent pas la crise. Des
Castrais ont choisi de se diversifier et d'innover dans
leurs produits mais aussi dans leur mode de vente en misant
sur internet. Certains ont débuté sur la toile avant
d'ouvrir un magasin avec pignon sur rue comme Isabelle Faure
qui commercialise des vêtements bio et éthiques ou Sandrine
Gaudimier qui a choisi la « niche » des produits dédiés aux
golfeurs. D'autres, qui disposaient déjà d'une enseigne bien
réelle, ont décidé de prendre l'option virtuelle via
internet pour se développer. C'est le cas de Bernard Thouy
dont l'entreprise spécialisée dans les lessives, les
produits d'entretien et la vaisselle jetable va créer une
plate-forme uniquement pour la vente sur internet et de Tom
press qui a carrément fermé sa quincaillerie pour se
concentrer sur la vente à distance d'outils dédiés à la
transformation alimentaire. Rencontre avec ces patrons et
commerçants.
Des vêtements bio et très « fashion »

Qu'est-ce que le vêtement bio et éthique? Simplement un
vêtement conçu sans aucune addiction de produit chimique, et
dont la conception a respecté les règles du commerce
équitable.Et le vêtement fashion, éthique et bio? La même
chose, mais qui suit la mode! Il y a trois ans ce concept
est totalement inconnu en France, bien qu'assez plus répandu
dans les pays nordiques. Isabelle Faure, qui veut créer sa
boîte, importe le concept en France. Et pour cela, cette
Castraise lance une boutique en ligne. Au début, elle espère
innocemment un succès aussi grand que rapide. «Je pensais
que les gens allaient venir visiter mon site comme ça, tous
seuls, nous confie-t-elle. Mais les six premiers mois, je
n'avais que quelques visiteurs par jours, des internautes
qui s'étaient perdus là... Six mois de plus, et je fermais
tout.»
Un succès lent à venir, mais bien réel

Aujourd'hui, lorsqu'elle parle de sa réussite, Isabelle
évoque principalement «la chance et le culot». Pour la
chance, on ne peut rien faire. Pour le culot, elle n'en
manque pas : elle écrit «un pauvre dossier de presse» et
l'envoie à des grands magazines. Et attend.

Jusqu'à ce que, un jour, le magazine Milk la contacte : elle
est la seule, en France, à proposer l'article dont ils ont
besoin... «On a bien sympathisé, et ils croyaient en moi»,
narre simplement Isabelle. Mais c'était déjà le début, si
bien qu'un jour, c'est le magazine Elle qui lui consacre un
article... La boutique en ligne marche maintenant bien!

Si bien que, le 7 février dernier, Isabelle ouvre son
magasin, à Castres, «parce qu'il me fallait un lieu pour
déposer mes stocks»

Bien sûr, la grande majorité des ventes se font encore et
toujours par internet. Mais, réfléchissant à engager une
assistance, Isabelle veut garder sa boutique. Comme le
prouve l'article d'Elle, posé en évidence sur son comptoir.

Boutik Funky Baby

6 rue Camille Rabaud à Castres

www.boutikfunkybaby.fr
La quincaillerie familiale devient leader sur son marché

C'est en 1989 que François Louberssac reprend la
quincaillerie familiale, ouverte par ses grands-parents, à
Labruguière. Au début, juste une petite bourique, qui ne
connaît pas ni internet, ni la vente à distance. Mais,
quatre ans plus tard, les choses commencent à changer. «Je
cherchais tous les moyens possible pour me développer, et
c'est là que j'ai pensé à la vente à distance»,
explique-t-il. Son essor est facilité par le fait qu'il est
à l'époque le seul quincaillier français à vendre des
pressoirs à tomates : «La vente à distance m'a aidé à ne pas
arroser seulement le marché locale.» Un moment si marquant,
que son entreprise de vente à distance s'appellera TomPress,
nom tiré de «pressoir à tomates».

Peu à peu, François Louberssac, basé aujourd'hui à
Lagarrigue, se spécialise dans les outils consacrés à la
transformation alimentaire. Dans le même temps, il utilise
de plus en plus la vente à distance. En 1995, il finit par
fermer la quincaillerie, pour se consacre entièrement à la
vente à distance. Et, en 1999, il se met à Internet!

«Maintenant, le Net assure 50% de nos ventes», nous
confie-t-il. uant à l'autre moitié, elle est fait par catalogue.

TomPress est le seul fournisseur français à vendre certains
articles (comme le tamis à farine), et il arrose aussi bien
la France que la Suisse, la Belgique, ou encore l'Afrique
francophone. «Et un site en espagnol est déjà prêt, rajoute
Fanny Sero, la responsable marketing et communication. Il ne
devrait être long à être mis en ligne.»

«Nos clientèle est composée de 97% de particuliers, et les
particuliers veulent faire des économies», explique Fanny
Sero. Pour certains, faire soi-même de la transformation
alimentaire, est avant tout ue manière d'économiser.

«Nous vendons du matériel qui correspond à une période de
crise, confirme François Louberssac. Beaucoup de gens
reviennent maintenant à l'écologie, à la transformation...»

Pas de crise, alors? Apparemment, pas pour TomPress, qui se
développe tellement bien... que François songe à acheter un
local plus grand. Il commence à se sentir un peu à l'étroit
dans son siège actuelle, à Lagarrigue. Comme quoi, vendre
sur internet, ça marche!

http://www.tompress.com/
Thouy va s'agrandir et créer 10 emplois

En 1995, Bernard Thouy lance son entreprise, à Brassac. Il
n'a qu'une seule employée, et vend du produit d'entretien.
Comme l'affaire marche bien, il ne tarde pas à s'installer à
Castres, avec d'autres idées : diffuser du produit de
qualité professionnelles auprès de particuliers, faire de la
vente «en vrac», commercialiser de la vaisselle jetable,
etc... Si bien que l'entreprise Thouy compte maintenant 20
employés pour un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'€ et
un magasin à Albi. «On essaie chaque fois d'évoluer, de
trouver des niches, à cause des concurrents», explique
Bernard Thouy qui ne veut entendre parler de crise. La leçon
est simple : pour survivre à la concurrence, savoir innover.

Bernard Thouy décide alors de vendre aussi ses produits sur
internet. Après tout, le web est à la mode, et lui servira
pour se faire connaître. Mais, sans prévenir, la vente par
internet se met alors à se développer beaucoup plus vite.
Bientôt, le site totalise la moitié de la vente par
correspondance effectuée par l'entreprise, le télé marketing
et la vente par magazine qui se partagent l'autre moitié.
Innover jusque... sur le web

«On ne savait pas qu'on allait en arriver là mais l'internet
se développe plus vite», comment Bernard Thouy

Et, devant ce dévelopement, il va bientôt ouvrir un nouveau
local, de 2000m² sur le Causse, entièrement consacré à la
logistique demandée par la vente par correspondance. Un
investissement d'1,5 millions d'€ qui va générer al création
d'une dizaine d'emplois supplémentaires d'ici 2 ans. la mise
ne chanteir est prévue d'ici la fin de l'année. Et cette
plate-forme logistique devrait être opérationnelle au début
de l'été prochain.

bref la vente par internet a le vent en poupe, et Bernard
Thouy continue à faire de la promotion pour ces sites. Au
prochain match du CO, rergardez bien les panneaux
publicitaires sur le stade... Si vous apercevez une tiole
verte portant l'inscription «www.vaissellejetable.fr», vous
savez de qui il s'agit.

http://vaissellejetable.fr; www.easypro.fr;
www.produitsentretien.fr/
Sandrine répond aux besoins des golfeurs

Lorsque Sandrine Gaudimier lance, en 2004, le site
augolf.fr, elle a une idée bien précise en tête : «tout
offrir au golfeur»! Tout? Du moins, toutes les marques et
tous les matériel de golf. Amatrice de ce sport, Sandrine
veut en fait s'attaquer à deux problèmes: le prix élevé des
produits de golf et le manque de matériel pour femmes,
enfants, ou gauchers... Une «niche vide» dont la jeune
femme, d'origine tarnaise, est bien décidée à profiter.

Comme le lancement de son site génère une grande quantité de
stock, elle en profite pour ouvrir aussi un magasin, dans la
pépinière du Causse.

Mais à l'époque, il y a déjà un site français qui propose
tout cela. Comme il travaille sans stock, il n'est pas très
rapide. Alors Sandrine en constitue un et contacte «un
transporteur efficace». Le résultat ne se fait pas attendre
: ses délais de transport ne sont que de trois jours, ce qui
lui permet de se démarquer en beauté! «Les golfeurs aiment
savoir qu'ils vont pouvoir jouer avant la fin de la
semaine», commente Sadrine, un sourire aux lèvres.

Augolf.fr vend dans plusieurs pays francophones, dont
certains hors europe. Les ventes s'effectuent aussi par
téléphone. Beaucoup de clients appellent, alors qu'ils sont
sur le site. «Cela leur permet de leur faire bénéficier d'un
conseil personnalisé, tout en ayant le visuel des produits
sous les yeux».

Quant au magasin, Sandrine l'a finalement installé près du
parc de Gourjade, non loin du golf. Elle a aussi embauché
deux assistante, pour l'aider à le tenir. Pourtant, c'est
internet qui porte tout : «On aimerait bien faire au moins
la moitié des ventes ici», s'exclame-t-elle en montrant son
magasin, son stock, et l'une de ses employée. Alors qu'elle
n'en fait que le tiers.

Conseils personnalisés, prêts de matériel pour essai,
initiations gratuites au golf,ou encore organisations
d'événements, Sandrine fait tout pour pousser le magasin.
Toujours est-il que le net reste en tête... Sans compter que
les relations avec les golf-clubs du Tarn resten assez
froids. «Peut-être sont-ils jaloux de ma réussite», soupire
Sandrine qui pprécie ce contact humain qu'elle trouve dans
son magasin. Alors, c'est sûre, elle n'arrêtera pas...

Au Golf 16 avenue Georges Alquier, Les Salvages

Site : http://www.augolf.fr/boutique/liste_rayons.cfm


 
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